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21.11.2017 Actualités Aide d'urgence Tous Mondial Violence et détresse à l’abri des regards.

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Dans l’indifférence quasi générale, la crise en République centrafricaine prend des proportions dramatiques.

Plus d’un million de personnes, dont la moitié d’enfants, fuient la République centrafricaine pour échapper aux combats qui prennent de l’ampleur depuis le début de l’année entre des groupuscules chrétiens et musulmans. 2,4 millions de personnes dépendent de l’aide humanitaire – près d’un habitant sur deux. 40 000 enfants et 70 000 femmes enceintes ou mères allaitantes sont sous-alimentés, la mortalité infantile est l’une des plus élevées au monde.

«Tous les signes présagent d’une aggravation de la situation», souligne Urs Bernhard, responsable du programme SOS Villages d’Enfants pour la République centrafricaine. L’ONU mettrait même en garde contre la menace d’un génocide. Le fait que seuls 25% des fonds nécessaires cette année aient été réunis est encore plus dramatique. «Partout dans le pays, des programmes d’aide ont été restreints ou stoppés, les rations alimentaires d’urgence nécessaires ont été réduites de moitié. Et ce au prix de vies humaines chaque jour», explique Urs Bernhard.   SOS Villages d’Enfants est l’une des rares organisations humanitaires encore présentes dans le pays. Nous sommes en République centrafricaine depuis 1990. Nous aidons actuellement des dizaines de milliers d’enfants et de familles en leur apportant notamment de la nourriture, une aide psychologique et médicale. SOS Villages d’Enfants s’engage pour la formation et aide les enfants qui ont perdu leurs parents dans des affrontements violents à retrouver une famille.

Urs Bernhard met en garde contre le risque de répéter les erreurs du passé. «Nous ne devons pas regarder passivement, nous devons dès maintenant éviter le pire.» A long terme, nous devons combattre les véritables causes du conflit: la pauvreté et les inégalités sociales. Toutes les crises mondiales nous ont montré qu’il n’existe pas de solution rapide.»