To the top button
Spenden

Spendenanlass

Anlass des Geschenks

Geburt

  • Geburt
  • Geburtstag
  • Andere

Ich spende

Spendenintervall

Monatlich

  • Monatlich
  • Vierteljährlich
  • Halbjährlich
  • Jährlich

Betrag

CHF

Bitte Betrag wählen oder eingeben

Herzlichen Dank, dass Sie mit Ihrer Spende die Programme der Stiftung SOS-Kinderdorf Schweiz unterstützen.

26.02.2021 Actualités Tous Asie Le gouvernement népalais veut interdire aux filles et aux femmes de voyager

  • Kategorien
  • Region

La question de savoir si les interdictions favorisent les droits des femmes fait actuellement débat non seulement en Suisse mais également au Népal. Pour combattre la traite des êtres humains, le Népal veut interdire aux femmes et aux filles de voyager sans l’autorisation de leur famille. Cela ne résout pas le problème, souligne SOS Villages d’Enfants.  

Le gouvernement népalais veut promulguer une nouvelle loi interdisant aux femmes de moins de 40 ans de se rendre au Moyen-Orient ou en Afrique sans l’autorisation de leur famille et du gouvernement local, a  protesté publiquement l’ONG SOS Villages d’Enfants«La loi proposée est censée protéger les jeunes filles et les femmes contre la traite des êtres humains, mais ce n’est pas la bonne méthode. Des manifestations ont lieu dans tout le pays: les participants demandent le retrait de la loi et protestent contre la discrimination qu’elle implique», raconte Ishwori Sharma, directeur de SOS Villages d’Enfants Népal. 

Une fausse solution qui ne protège pas les femmes du Népal 

La traite des êtres humains est un problème majeur au Népal. Rien qu’en 2018, 35 000 personnes en ont été victimes, dont 20 000 filles et femmes. Dans la grande majorité des cas, de fausses promesses les ont attirées à l’étranger, où elles ont été exploitées ou forcées à se prostituer.

Ishwori Sharma l’affirme: «Si nous voulons changer les choses, nous devons nous attaquer à la racine du problème: tous les enfants doivent bénéficier d’une bonne éducation et de possibilités de développement, pour ne pas se retrouver dans les situations d’urgence qui poussent nombre d’entre eux dans les bras des criminels. Ils doivent être informés des dangers, et les trafiquants d’êtres humains être punis plus sévèrement.» Erika Dittli, directrice des programmes chez SOS Villages d’Enfants Suisse, insiste: «Plutôt que promulguer des interdictions, il serait plus important de promouvoir les droits des femmes, comme le fait SOS Villages d’Enfants dans le cadre de son travail». Un sujet qui fait également l’objet d’une controverse en ce moment en Suisse, à cause de l’initiative pour l’interdiction de la burqa. 

«Il faut changer les mentalités» 

Ces dernières années, le Népal a fait de grands progrès en matière d’égalité des droits: dans ce pays dirigé par une présidente, un tiers des sièges du parlement sont réservés aux femmes. Les filles et les femmes restent toutefois désavantagées à bien des égards. «Les structures patriarcales sont encore très répandues, surtout à la campagne», explique Ishwori Sharma«Une femme peut être très instruite mais n’avoir son mot à dire que dans la cuisine. Un changement profond des mentalités est nécessaire.» 

 Dans les villages d’enfants SOS, les mamans SOS et le personnel qualifié encouragent les filles à exiger l’égalité. Dans les communautés, l’organisation humanitaire s’engage contre la discrimination et sensibilise la population aux droits des filles et des femmes. 

Inhaltsverantwortliche:

Nathalie Rutz

Ich setze mich als Verantwortliche Kommunikation für die Rechte der Kinder aus aller Welt ein.

zurück