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18.11.2017 Actualités Programme d'aide Tous Asie Népal: des centaines de milliers d’enfants vivent encore dans les décombres.

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Deux ans après le séisme, SOS Villages d’Enfants craint encore pour la sécurité des enfants.

Après l’important séisme au Népal il y a deux ans, de nombreuses personnes touchées vivent encore dans une extrême pauvreté. En dehors des centres surtout, des centaines de milliers d’enfants et d’adultes logent encore dans des tentes, sous des bâches ou dans des cabanes assemblées à partir d’objets récupérés dans les décombres. La reconstruction après les ravages, dans l’un des pays les plus pauvres au monde, avance très lentement, notamment dans les régions rurales.

Le 25 avril 2015, un tremblement de terre a causé la mort de 9000 personnes et détruit 800 000 maisons, blessé des milliers de personnes et laissé des millions sans abri. «Bien que la communauté internationale ait fourni quatre milliards de dollars d’aide peu de temps après la catastrophe, les personnes touchées n’ont reçu qu’une petite partie de l’aide nécessaire à ce jour», regrette Erika Dittli, responsable des programmes de SOS Villages d’Enfants Suisse, au deuxième anniversaire de la tragédie. Erika Dittli se rend régulièrement dans le pays et observe les programmes sur place. Selon SOS Villages d’Enfants, le gouvernement népalais a promis près de 2000 dollars à chaque victime du séisme pour la reconstruction des maisons, mais à ce jour, la plupart des gens n’ont reçu que quelque 500 dollars par personne.   «Dans certaines régions du Népal, tout est malheureusement encore «en l’état», comme si le séisme venait juste de frapper le pays. Différents sites sont encore jonchés de décombres deux ans après la catastrophe. C’est un constat amer», estime Erika Dittli. La situation est particulièrement difficile pour les enfants: beaucoup n’ont accès ni à l’eau potable, ni à des installations sanitaires. Il n’existe pas de bâtiments en dur qui pourraient protéger les enfants et les familles du froid, de la chaleur et des pluies de la mousson. «Nous sommes aussi préoccupés par le fait que des enfants soient contraints de travailler pour assurer les revenus de la famille ou, dans les cas les plus graves, soient mêmes victimes de trafic d’êtres humains», précise Erika Dittli.

Immédiatement après la catastrophe, SOS Villages d’Enfants avait fourni des hébergements provisoires et des paquets d’aide d’urgence à des dizaines de milliers de personnes, construit des refuges et salles de jeu, ainsi que des centres d’apprentissage temporaires pour les enfants. Aujourd’hui, l’organisation humanitaire reconstruit des centaines de maisons détruites, plusieurs écoles et jardins d’enfants résistant aux tremblements de terre. «Lentement, la reconstruction redémarre, c’est la bonne nouvelle», explique Erika Dittli. «Nous sommes maintenant passés de l’aide d’urgence pure à la reconstruction. Mais il faudra encore des années avant que le Népal ne soit largement reconstruit.»